Le public est assez convaincu qu’il n’y a point de livres qui rendent de plus grands services ni plus promptement ni à plus de gens que les dictionnaires ; et, si jamais on a pu s’apercevoir de cette favorable disposition du public par les fréquentes réimpressions ou par la multiplicité de cette sorte d’ouvrages, c’est surtout en ces dernières années ; car à peine pourroit-on compter tous les dictionnaires ou réimprimés ou composés depuis quinze ou vingt ans. Rien donc ne pourroit être plus superflu que d’entreprendre ici la preuve si souvent donnée par d’autres de l’utilité de cette sorte de compilations.
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